En ce qui concerne les desserts, il faut distinguer ceux mangés par la noblesse servis lors des repas au cours du service qu'on appelle "desserte" de ceux mangés par la population.
Lors du repas, les seigneurs peuvent déguster bon nombre de mets différents : préparations sucrées à base de fruits, crèmes, flans, tartes ou encore rissoles. On finit alors le festin par "l'issue", où l'on y boit de l'hypocras accompagné entre autres "d'oublies", sorte de gaufres cuites entre deux plaques. Enfin une fois le banquet terminé, les domestiques débarrassent les tables et récupèrent les restes pour les nécessiteux ou pour les pâtissiers.
En effet, la production de pâtisseries ou gâteaux n'est pas réservée aux boulangers mais bel et bien aux pâtissiers (du vieux français : pasticier, faire des pâtés, de la pâtisserie) ou oublieurs qui utilisent parfois certains restes. Les oublieurs sont souvent des marchands ambulants alors que les pâtissiers tiennent leur boutique.
Leurs marchandises sont diverses et variées. On vend des "casse-museau" (petit four croquant), des "tamelouses" (gâteaux au fromage), des "brivadeaux" (sortes de gaufres), des "pets-de-nonne" (beignets venteux, parfumé à l'anis), etc... Mais on confectionne également des pâtés fourrés à la viande, au poisson ou au fromage, il s'agit par exemple de pâtés en croûte farcis au saumon, à l'anguille, au porc, à la caille et aux raisins secs.
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