Le vin est présent dans toute la société médiévale. Du petit paysan au grand noble, tout un chacun boit sa ration de vin. Cette ration peut d'ailleurs atteindre les deux litres par jour autant pour les hommes, que pour les femmes ou même pour les enfants ! Il faut tout de même prendre en compte que le breuvage que l'on boit est bien moins alcoolisé (entre 7-10˚) que celui que nous buvons aujourd'hui.
La préférence va d'ailleurs au vin blanc, vin léger et acide. Il s'agit d'une saveur que l'on apprécie beaucoup comme en atteste l'emploi fréquent de verjus (jus acide extrait des raisins n'ayant pas mûri ou raisins verts). On apprécie également les vins rouges. Dans un premier temps, plutôt les vins assez légers que l'on appelle "clairets", puis vers la fin du Moyen Âge, les vins rouges de meilleure qualité à savoir les vins de Bourgogne et plus particulièrement les vins de Beaune.
Le principal souci est la conservation. Puisqu'il est difficile de garder un vin au delà d'une année.
Enfin la forte consommation de vin peut s'expliquer par les nécessités du culte chrétien. Le vin étant la seconde "espèce" de l'Eucharistie (le sang du Christ). D'autres raisons peuvent aussi expliquer la consommation de cette boisson, cette fois ci, il s'agit d'une raison d'ordre sanitaire. Le vin était fréquemment ajouté à l'eau de boisson en vue de la purifier. En effet, celle-ci présentait souvent une mauvaise qualité bactériologique et était responsable de fréquents "flux de ventre".
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