En 2015, dans la nécropole mérovingienne du château de Calmont d’Olt, deux objets associés à des dépôts funéraires ont été découverts.
Une bague a été retrouvée dans la tombe d’une femme. Son plateau est lisse et sans motif, ce qui est typique de la période mérovingienne.
Durant la fouille d’une tombe masculine, au milieu des ossements perturbés, les archéologues ont reconnu un peigne en os. Cette matière organique était couramment employée dans la fabrication des
peignes dès le Néolithique. Elle concerne la quasi-totalité des peignes conservés de l’Antiquité Tardive et de l’époque mérovingienne. Les peignes étaient réalisés à partir d’os longs, tels que
des tibias et fémurs de bovidés. La partie dentée était composée de plusieurs plaquettes de dimensions identiques. De chaque côté de ces plaquettes venait se superposer une traverse. Une fois
positionnées, ces trois épaisseurs osseuses étaient rivetées puis les dents étaient sciées et appointées.
Le peigne en os retrouvé à Calmont a sans aucun doute suivi ce mode de fabrication. De forme rectangulaire, il mesure environ 13 centimètres de long et possède une denture à double rangée. Il est accompagné d’un décor circulaire.
Lors de ces fouilles, un troisième objet a été retrouvé à proximité de la nécropole ...